Course à pied

TRAINING

Quand on pense à son premier triathlon, on s’inquiète pour la nage ou le vélo, disciplines certes un peu plus pointues. Mais, la course à pied peut en fait s’avérer la partie la plus difficile pour les débutants

Training

LE BRICK TRAINING

 

Une séance de “brick” consiste simplement à combiner deux des trois disciplines du triathlon pendant un entraînement, comme le vélo et la course à pied. Cette méthode présente de nombreux avantages. Tout d’abord, on sollicite nos muscles de manière complètement différente, quand on court et quand on pédale.
Les premières fois, en descendant de vélo après une longue distance, on peut avoir des sensations étranges en commençant à courir. Le brick permet de vous y préparer.
Ensuite, cette méthode habituera vos jambes à courir même si elles sont très fatiguées. Commencez doucement. Si vous faites de longues sorties en vélo tous les jours, juste après, enfilez vos chaussures à lacets rapides et partez courir 1 ou 1,5 km. Faire vos premiers Brick ou enchainements quand vous maitrisez certaines distances sur les disciplines visées.

FractionnÉ

ENTRAÎNEMENT FARTLEK

On choisit d’augmenter le rythme de sa course pendant une certaine durée, quelle qu’elle soit. Mettons que vous couriez 10 km. Vous pouvez choisir une distance (par ex. 400m) ou une durée (par ex. 1 min), pendant laquelle vous augmentez l’intensité de votre course, avant de ralentir et de récupérer. Puis, vous accélérez à nouveau. Cette méthode vous donne un contrôle énorme de votre course et est plus flexible que le fractionné.
Elle est aussi idéale si vous commencez à courir et que vous voulez augmenter vos séances rapides, tout en profitant du plein air. Il est préférable de pratiquer le Fartlek en vous basant sur vos sensations, et non sur votre GPS ou votre rythme cardiaque. Imaginez une échelle de 1 à 10. Fournissez vos efforts « rapides » à une intensité de 7 à 9/10 et vos efforts « lents » de 4 à 6/10

Alimentez-vous et hydratez-vous correctement

Le glycogène, qui alimente nos muscles, agit comme la batterie de nos téléphones : on peut en augmenter le niveau, en stocker et en utiliser jusqu’à épuisement. Tout comme l’électricité charge nos téléphones, les glucides remplacent le glycogène perdu. Il faut absolument s’assurer d’avoir assez de glycogène dans nos muscles avant, pendant et après une course. Prendre un repas riche en glucides 4 à 5 heures avant de démarrer est une excellente manière de maintenir un bon taux de glycogène. Hydratez-vous bien, emportez des sources de glucides avec vous et envoyez une grosse séance.

La préparation

Courir KESAKO?


LA POSE DU PIED

Idéalement, nous poserons notre pied à plat ou sur l’avant-pied. Nous pourrons ainsi profiter de la construction anatomique du pied et du système musculo-tendineux (muscles + tendons) comme un ressort ou un trampoline. Le but est alors d’emmagasiner l’énergie lors de la pose du pied et durant la phase d’appui pour ensuite en restituer un maximum lors de la phase de poussée. En attaquant par le talon, jambe tendue, l’impact sur le sol se répercutera au niveau des genoux, des hanches et de la colonne vertébrale, ce qui peut provoquer des blessures à moyen/long terme.


LA FRÉQUENCE

Une foulée économique sera obtenue grâce à un temps d’appui sur le sol court et bref. En augmentant notre fréquence de mouvements, nous aurons une foulée plus “légère”.

 

L’AMPLITUDE DE LA FOULÉE

Développer l’amplitude de nos foulées nous permettra de gagner de la distance à chaque pas et donc de courir plus vite. Il faut cependant veiller à garder un équilibre avec la fréquence afin d’éviter un impact trop “lourd” sur le sol.

LA POSITION DU BASSIN

Elément très important car le bassin est le point central entre le haut du corps et les jambes. Pour des mouvements bien coordonnés, orientés vers l’avant et offrant un bon rendement, il est nécessaire de courir avec un bassin stable et aligné.

ET LE HAUT DU CORPS DANS TOUT ÇA?

Toute l’énergie mise dans la crispation du haut du corps est de l’énergie utilisée inutilement et en quelque sorte “perdue”… Un mouvement des bras nous donnera du rythme et un certain élan dans la course. Par contre nous pouvons littéralement relâcher nos épaules, nos poignets, nos doigts, notre mâchoire voire les muscles de notre faciès. Sur de longues distances, c’est toujours de l’énergie “sauvée” et qu’on peut “mettre” dans nos jambes qui nous font avancer.

 

 SAISON 1/ PROGRAMME / 2022/23

PROGRAMME

De Zéro à Finisher