Vélo

Matériel

Matériel d’entrainement ou durant l’épreuve. Tout cela est très personnel et dépend de vos objectifs.

Le vélo

Quand on parle de vélo de triathlon, on pense souvent à des vélos dis de “contre-la-montre” (CLM) qui sont des vélos aérodynamiques avec une géométrie conçue pour que la personne soit la plus “allongée” possible sur le vélo pour une meilleure pénétration dans l’air. 

Ces vélos sont utilisés la plupart du temps par les cyclistes professionnels qui s’engagent sur des triathlons longue distance (Ironman ou 70.3). Dans ces courses, la partie de vélo est conséquente (90km pour le format 70.3) et il n’est pas autorisé de prendre l’aspiration dans la roue d’un concurrent. Chaque athlète doit donc s’assurer d’avoir l’équipement et la posture la plus aérodynamique possible. 

Les vélos CLM permettent justement au cycliste de se tenir dans une posture aérodynamique, et les composants sont également optimisés pour la vitesse : roues aérodynamiques, prolongateurs… 

Me concernant, pour mon premier Ironman 70.3, j’ai opté pour le Cannondale Optimo 1 de 2021. 

Points forts

  • Cadre léger en aluminium SmartForm C2 avec fourche tout carbone
  • Changement de vitesse Shimano 105 11 vitesses / Pédalier FSA Gossamer
  • Freins Dual Pivot Tektro R741
  • Poids 9kg
  • Prix : 1499€ vélo nu

Je l’ai par la suite fait équipé de prolongateurs et d’une selle plus adaptée à ma morphologie.

 

Pour ma deuxième préparation j’ai opté pour un vélo d’une gamme au dessus, full carbone avec le SCOTT ADDICT 30 YELLOW de 2023

 

Points forts

  • Cadre en carbone Addict Disc HMF
  • Fourche en carbone Addict HMF
  • Transmission Shimano 105 Disc, 22 vitesses
  • Pneus Schwalbe ONE
  • Poids 8,6kg
  • Prix : 2799€ vélo nu

Une différence de poids moindre pour un prix qui va presque au double par rapport à mon premier vélo. Toutefois le vélo est plus joueur, un cadre bien plus rigide que l’aluminium permet de développer plus de Watts sans contrainte, les roues sont de bien meilleures qualité, une bien meilleure transmission sur le modèle carbone. Le passage des freins à patins vers des freins à disque change beaucoup de choses aussi. Au moment d’écrire cet article, j’ai effectué un peu plus de 100km avec ce nouveau vélo, et déjà je constate un confort et des performances accrues bien que je sois encore en phase de récupération, donc en période d’entraînement et de perf, je sais que je vais grandement apprécier mon achat.

 

Le choix d’un modèle de vélo (full carbone, semi carbone ou alu) est très personnel et est souvent motivé par le prix. Pour débuter un bon modèle aluminium est parfait, j’ai fini mon premier 70.3 avec mon Cannondale aluminium sans souci. 

 

Les Prolongateurs

En préambule, soulignons que la plupart des prolongateurs peuvent être utilisés aussi bien avec des vélos de Course classiques ou avec des vélos typés Triathlon / Contre-la-Montre intégrant les changements de vitesses. En effet, les prolongateurs sont généralement creux et disposent de bouchons amovibles à leurs extrémités. Vous n’avez qu’à les ôter pour installer les leviers de commandes de vitesses.

Toutefois pour avoir les leviers de commande aux cocottes ET aux prolongateurs il faudra opter pour un dérailleur électrique.

Straight

Les extensions sont ici droites, dans l’alignement du cintre. En dehors de jouer plus ou moins sur l’allongement des bras, elles ne proposent qu’une seule position, très agressive, pas forcément évidente à tenir longtemps pour un débutant car la cage thoracique est moins ouverte et le regard est enclin à aller vers le bas. Ces extensions sont donc plutôt réservées aux triathlètes expérimentés même si positionnés un peu plus hauts, ils peuvent s’avérer confortables.

JS-Bend

On trouve aussi des extensions de formes JS-Bend, mélange de J-Bend et de S-Bend qui ont l’avantage d’offrir une multitude de positions. Idéales pour les triathlètes n’ayant pas encore trouvé leur position.
Ils raviront également les adeptes d’Ultra longue distance souhaitant varier les positions pour rouler longtemps confortablement

J-Bend

L’extension est plate puis courbée vers le haut à son extrémité. Elle permet ainsi de profiter d’une position aérodynamique tout en ouvrant davantage la cage thoracique et un positionnement idéal des mains. Elle représente ainsi un bon compromis entre efficacité et confort. Certainement les plus faciles à prendre en main.
Certains fabricants, en particulier pour des angles élevés, parlent parfois de L-Bend ou de Ski-Bend.

U-Bend

Un peu passés de mode, les U-Bend ont cependant toujours leurs adeptes pour le supplément de confort que ce type de modèle peut offrir. Les U-Bend sont généralement dérivés d’un J-Bend dont on a lié les deux barres à leur extrémité, formant ainsi un pont en U.

S-Bend

L’extension a une forme de S plus ou moins prononcée et permet donc de varier les positions tout en restant relativement agressif. Ils affichent donc une très grande polyvalence.
Les extensions de ce type nécessitent cependant une bonne souplesse des poignets, sans quoi une douleur à ce niveau peut assez vite apparaître.

Mini

Enfin, il existe des modèles spécifiques pour les courses où le drafting est autorisé et où les prolongateurs ne doivent pas dépasser l’extrémité des cocottes. Compacts, ces modèles sont également parfaits pour ceux souhaitant s’initier en douceur à la position car ils permettent d’appréhender ce type de matériel en sécurité, sans perdre en stabilité.

Le casque

COMMENT CHOISIR SON CASQUE POUR LE TRIATHLON ?

Parmi tous les modèles, il est parfois difficile de s’y retrouver et d’opter pour le casque qui nous correspond vraiment. Pourtant votre choix doit s’effectuer selon certains critères comme :

  • Votre budget : le prix d’un casque est compris entre 17 et 400€ selon les modèles !
  • Activité principale : CLM, triathlon courte ou longue distance, avec ou sans drafting
  • Le terrain : montagne ou plaine
  • Vos conditions d’entrainement : températures, durée, etc.
  • Votre vélo : par exemple, si vous avez un vélo classique sans prolongateur de cintre, l’intérêt d’un casque aérodynamique est moindre que si vous avez un vélo de triathlon où vous pouvez garder une position spécifique pendant des heures. Avec un casque sans trous sur la coque externe, l’aération s’effectue moins facilement et l’effet “coup de chaud” peut vite se faire ressentir. Sur des épreuves avec drafting, un casque aérodynamique n’est pas le plus adéquat non plus. En effet, vous passerez une grande partie de la course en peloton et donc à l’abris du vent.

 

Il existe 3 grandes familles de casques aérodynamiques

  • Les casque à pointes longues : passés de mode en triathlon, ces casques ont la particularité de posséder une “queue” dans le prolongement de la coque externe. Intéressants sur une utilisation en contre-la-montre, ils deviennent vite un frein sur de longues sorties. Si vous baissez la tête, la pointe se retrouve donc à la verticale, perdant ainsi tous les avantages aérodynamiques. Donc réserver à des cas précis ou des profils précis.
  • Les casques à pointes courtes : ils deviennent la norme sur les épreuves chronométrées et représentent aujourd’hui la meilleure solution pour ceux qui recherchent un casque aérodynamique à condition de bien supporter le “confinement” lié à ce type de modèles.
  • Les casque hybrides sont l’alternative  que l’on peut voir sur des triathlons, courses cyclistes ou contre-la-montre. Plus bombés et moins aérés qu’un casque sur route, ils restent tout de même confortables et peuvent, la plupart du temps, être portés avec ou sans la visière.

 

De Zéro à Finisher